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blablablah on the blue way
11 mai 2008

formentera

Formentera les étoiles (filantes ou pas). Formentera l'écume et les algues, la pierre et le sable...
Le sel dans les veines, le soleil dans les cheveux, le corps dans la mer et du bleu plein les yeux. (可以吧 !!!)
Une odeur de sexe et de méduses, des effluves de coco et d'herbe à fumer.
The cliff escaleras !
La roche taillée par les vagues le sable et le vent, avec zèle, avec acharnement.
Beauté brutale.
Danger, il faut garder de l'émerveillement pour après... Foutaises ! S'émerveiller sans compter,
comme l'on boit, comme on aime... à la source intarissable des paroles inutiles.

Comment peut-on aimer les gens quand on a aimé la mer ?
Comment faire l'amour à la chair après avoir été pénétré(e) du vent ?
comment être fidèle à une âme si les éléments vous possèdent ?

-Je peux être ta chose, veux tu (bien) être la mienne ?
-Je ne comprends pas. N'es-tu point déjà otage, tout comme moi ?
-C'est en devenant ton esclave que je me libère !
-Ah ? Et c'est donc en me possédant que tu brises mes chaînes ?
-Oui , ton identité, c'est ce à quoi tu appartiens ; ta liberté : celui ou celle à qui tu es.
-Je ne comprends pas.
-On n'existe pas seul.
-Comment existe-t-on ?
-Avec, par et contre les Autres.
-Quand ?
-Tout le temps.
-Mais...
-Viens et tu verras.
-Je ne sais pas.
-Si, tu sais, suis moi.
-Je crois que je ne peux pas.
-Ne veux-tu donc pas exister ?
-On ne peut pas être et exister à la fois, si je ne te suis pas, je suis.
-Je ne te comprends pas, je croyais que tu m'aimais.
-On peut être et aimer.

Dans un avion au ras des pâquerettes, les écrans tombent des mêmes plafonds que les masques à oxygène.
Ils diffusent publicité et séries américaines.
Dans un hammac au ras de la marée... planer !

Música : Il dansait dans sa tête,
             elle a vu dans son coeur.
             Il choisît la tempête,
             elle s'est crue son âme-soeur.
             Il devint sa planète,
             son tombeau, son erreur.
             Il dansait dans sa tête,
             elle s'est noyée dans son coeur.

Ô combien de marins, combien de capitaines,
combien d'orphelins, combien de sirènes
ont dansé sur la peur, ont dormi sous la mer ?

C'est tellement facile d'être déçu(e) (même si l'on n'espérait rien).
Celui que l'on n'attendait pas, celui qui n'était même pas censé exister,
celui-ci débarque, vous boulverse et vous envahit...
sans même bouger, sans parler... à peine respire-t-il.
Respire-t-il ?
Celui-ci ne vous décevra pas. Comment le peut-on savoir ?
C'est juste une évidence, limpide comme l'eau des côtes sans vent de Formentera.

Rave party en la Mola. Partie de rêve. L'ai-je rêvée ? en partie oui.
Pour le reste, mon corps en garde les traces (somatiques ?... non)

Des petits yeux vert d'eau (genre lagon de Formentera), de longs cils,
cheveux bruns (courts) avec une longue dread blonde, un grand sourire qui découvre des dents tordues
(mamie dirait "des dents qui tricottent"). Un fond de barbe, un duvet... tout doux.
Un beau corps chaud tatoué au mollet, quelques piercings au visage...
Un homme beau comme une femme !

Cindy et Charlotte
Pierre et Béatrice
Martial et Tony
Diego et les Alberts...
Les Raimons, les ptis poissons...

Belles vacances, paresseuses et mouvementées.
se laisser rencontrer par des anges, enlever par des rêves, envoler par les étoiles...
Nos seuls "soucis" : les méduses et les vélos !!
Mais quelle joie d'être ici, quelle mansuétude, allegresse, légèreté. Je n'ose écrire "bonheur".
Penser à demain me refroidit. Les considérations académiques, la conjoncture sociale ou les projets d'avenir, me pétrifient.

Marcher sur les étoiles, des épines de la Mola plein les pieds. Danser entre les eaux, bleus et crouttes plein la peau.
Parler pour ne rien dire, dire tout sans parler. Bouger pour ne rien faire. Boire et rire, fumer et dormir...
Ecrire, ou plutôt prétendre... pour que mon stylo vide la page de son blanc uniforme.
Lire, ou plutôt prétendre pour que les mots vident ma tête.
Dormir, ou plutôt prétendre... pour que le soleil fasse disparaître mon corps.
L'on meurt après avoir vécu, après être né(e), mais l'on est pour toujours ou on n'est jamais.

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